La mort de Balzac
Octave Mirbeau, La morte di Balzac / La mort de Balzac, Édition bilingue italien-français, Postface de Davide Vago, Milan : Sedizioni, 2014.
Présentation de l’éditeur :
Comment raconter les dernières heures d’un écrivain, Honoré de Balzac, dont la vie est démesurée tout comme son œuvre, La Comédie humaine ? Octave Mirbeau a écrit La mort de Balzac en combinant des données réelles avec une fin invraisemblable. Tandis que le sublime romancier du Père Goriot rendait son dernier soupir, dans la chambre à côté Mme Hanska, l’épouse sensuelle de Balzac, était selon Mirbeau en galante compagnie… avec son amant, le peintre Jean Gigoux. Ces pages improbables provoquèrent un tel scandale que l’auteur dut les supprimer lorsque leur parution avait été déjà annoncée dans la presse. Réédité en France à partir des années 1980, La mort de Balzac n’a cessé de susciter les réactions opposées des critiques aussi bien que des lecteurs. Dans la postface, Davide Vago approfondit les raisons qui ont poussé Mirbeau à rendre à Balzac une mort rocambolesque, où la fiction littéraire l’emporte sur toute vérité biographique.
Spécialiste de la littérature française du XIXe et du XXe siècles, Davide Vago est l’auteur de Proust en couleur, Paris, Champion 2012 et de nombreux articles sur Marcel Proust, Marguerite Yourcenar et Charles Baudelaire. Il est enseignant-chercheur à l’Université Catholique (Milan-Brescia).
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21/03/2014