Lu sur les Fééries intérieures (II)
CŒCILIAN ou LE FILS HÉROÏQUE (Deuxième partie)
Sportif accompli, avancé-je dans mon précédent billet pour qualifier le fils aîné de Saint-Pol-Roux, Cœcilian l’était incontestablement. On en trouve les preuves en feuilletant la collection de La Dépêche de Brest qui manquait rarement de donner les résultats des compétitions sportives amateurs de la presqu’île. Le sport de prédilection de l’adolescent semble avoir été le cyclisme. Sa première apparition dans les colonnes du quotidien en tant que participant à une course date du mardi 17 septembre 1907. Il a alors quinze ans. Le dimanche précédent, à l’occasion de la fête de la jeunesse sportive brestoise (J. S. B.), il prend part à une course reliant Camaret à Crozon : une dizaine de kilomètres à parcourir sur une bicyclette rudimentaire et sur une route bien moins carrossable que celle d’aujourd’hui. Lisons plutôt le bref compte rendu du correspondant de La Dépêche :
A dix heures précises, les concurrents de la course réservée à la jeunesse camarétoise se mettent en ligne et s’élancent sur Crozon à bonne allure.
Cette course a été exécutée, en vrai coureur professionnel, par le jeune Saint-Pol-Roux, qui a effectué le parcours en 43 minutes, battant de loin ses concurrents.
Voici les résultats de cette course :
1er prix, M. Saint-Pol-Roux ; 2e, M.Gourmelon ; 3e, M. Moldeau ; 4e, M. Duval ; 5e, M. R. Guillou.
Trois ans plus tard, le 21 août 1910, Cœcilian participe à la course des 100 kilomètres de la J. S. B., ralliant Landerneau à Brest en passant par Morlaix. Inscrit dans la catégorie des débutants, il achève le parcours en 2 heures et 26 minutes, signant le sixième temps.et remportant un « cabaret à liqueur ». Début juillet 1911, il reprend sa bicyclette pour la course organisée lors des fêtes du pardon de Crozon ; il obtient cette fois une troisième place – petit échauffement sans doute avant les annuels 100 kilomètres de la J. S. B. auxquels il s’inscrit de nouveau, mais, cette fois, dans la catégorie des indépendants ; Lorédan, lui, figure parmi les débutants. Ce dernier n’est pas mentionné parmi les arrivées. Cœcilian fait, quant à lui, 10e. Il serait fastidieux de lister ainsi toutes les compétitions cyclistes auxquelles aura pris part le jeune homme. Je me contenterai d’ajouter qu’il participa également à des matchs de football et à des concours de tirs à la carabine ; il obtint notamment une douzième place au concours fédéral du 26 mai 1912. Force, endurance, adresse, aucune qualité physique ne manquait au fils aîné de Saint-Pol-Roux. (…)
(http://lesfeeriesinterieures.blogspot.fr/2013/07/ccilian-ou-le-fils-heroique-deuxieme.html)
Un commentaire pour “Lu sur les Fééries intérieures (II)”
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2/08/2013
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