L’Orgie latine
La Maison d’édition Le Vampire Actif a publié au début de l’année, au sortir de l’hiver, L’Orgie latine de Félicien Champsaur, édité en 1903 chez Eugène Fasquelle qui contient, outre une dédicace à son éditeur en remerciement des soins qu’il a apportés à cet ouvrage tellement paré qu’il « devrait être seulement la joie des lettrés riches, des bibliophiles épris de belles éditions » et un essai intitulé « La luxure dans la vie, les lettres et les arts« , six livres, quatre correspondant au roman à proprement parlé, « La danseuse de Tanagra » ; « Ancilla Domini » ; « L’Impératrice nue« , « Les Martyrs », le cinquième sous forme d’Interlude et le sixième, « La Mort de Messaline, Bouffonnerie Tragique en dix tableaux, avec Ballet Nuptial » dans une mise en abîme très contemporaine.
Le Premier Livre La danseuse de Tanagra, met en scène Karysta, « la mignarde danseuse » que l’ « on avait coutume d’appeler du nom de sa ville natale, la Tanagréenne, pour la distinguer des filles des Rômes, ainsi que se désignent entre eux les gens de « l’Anneau de Fer », disséminés autour du monde ».
« Chaque jour, au temps où elle vivait à Tanagra, la mignonne s’en allait joué sur le sable d’or semé de paillettes des grèves de l’Asopsus, avec d’autres enfants, pendant que son père modelait des amphores et des statuettes de danseuses et de déesses, selon les formes rythmiques transmises par les potiers, ses ancêtres. »
Félicien Champsaur met en scène son héroïne en utilisant un personnage, réel et mythique à la fois, très en vogue à son époque, la « Tanagra ».
Desmodus 1er vous invite à conduire une petite enquête, à la découverte de ces sculptures en terre cuites polychromes.
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27/07/2013