Au final.
Et ouais, c’est le week-end. Du coup, un certain nombre d’entre vous s’apprête à bien se faire chier. Pour celles et ceux qui penseraient à se suicider, n’oubliez pas avant de passer à l’acte de lire Mon suicide du suisse et joyeux pessimiste Roorda, qui ne devrait pas vous faire changer d’avis, à moins que la corde à la main, il ne vous prenne l’idée saugrenue de vous taper le reste de sa prose. Mais nous vous rassurons, le coffret de ses œuvres chez Humus est épuisé, ce qui vous donne une nouvelle bonne raison de débarrassez ce triste monde de votre présence avant lundi. Pour celles et ceux qui, au F.I.N.A.L.E, s’en branlent, Humus réserve d’autres surprises. Bonnes ou mauvaises. Car si L’aviateur fétichiste, le curé travesti ou Marthe de Saint-Anne passent encore, Voluptés à la mante de Jean-Luc Fornelli est franchement mauvais. Matez plutôt le bel objet qu’est MAUA de Marcel Schwob, ou méditez sur le cul de la femme de Pierre Louÿs, paru chez Astarté, cela ne saurait vous faire (grand) mâle si vous vous enfilez par ailleurs les Kitharèdes de René Vivien chez Erosonyx… C’est toujours mieux que de satisfaire votre vilaine curiosité en allant perdre votre temps à lire le mauvais essai de Richard Millet improprement intitulé « éloge littéraire » et correctement remis à sa place par Juan Asensio sur le Stalker. Allez plutôt jouer chez le Préfet Maritime : en même temps, si c’est bien Vladimir Korolenko, c’est foutu ! Il ne vous reste plus qu’à vous réfugier dans le dédale de références et d’intelligence du Livrenblog à qui nous profitons une fois de plus de rendre hommage. Ou de vous intéresser aux petites revues, ma foi quelque peu délaissées ces dernières semaines par Mikaël Lugan. Et pis, c’est pas parce que le Carrefour étrange a déclaré cesser toute activité de manière indéterminée que vous devez vous priver de visiter ses étranges galeries, comme celle des fétichismes bizarres.
Au pire, vous pouvez mettre un pied dehors. Et pourquoi pas aller mater El Mercenario de Sergio Corbucci et Il était une fois la Révolution de Sergio Leone présentés par Daniel du fanzine Chéribibi pendant le festival littéraire d’Ivry, En première ligne… Pour ceux et celles qui pensaient nous y trouver, ranger vos schlass, et rentrez dans vos banlieues, on rouille au nord. Au plaisir.
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22/09/2012