Le Discours mystique dans la littérature
Le Discours mystique dans la littérature et les arts de la fin du xixe siècle à nos jours
Sous la direction de Lydie Parisse
Paris : Editions Classiques Garnier, coll. « Rencontres », 2012.
Présentation de l’éditeur :
Cet ouvrage réunit des contributions de spécialistes européens de la mystique – et d’un artiste : Valère Novarina. Il inaugure une recherche transdisciplinaire et transséculaire, qui confronte, à l’intérieur d’une période encore peu explorée, des domaines rarement mis en corrélation : en quoi le discours mystique influence-t-il la littérature, le théâtre, le cinéma, les arts plastiques ? Le dernier tiers du XIXe siècle est une période-charnière qui voit l’émergence d’un courant encore mal connu : des écrivains et des artistes puisent dans les grands écrits de la tradition mystique un discours singulier propre à refonder les formes esthétiques. Cet ouvrage aborde quelques concepts opérationnels ayant trait aux figures langagières, à l’histoire littéraire, à la philosophie, à l’esthétique.
Sommaire :
Lydie parisse. Introduction
Première partie. Spécificité du discours mystique. Figures de la négation et de la dépossession
-Carlo Ossola. Avons-nous un vocabulaire mystique pour le XXIe siècle ?
-Valérie Deshoulières. Les Bécasses de Saint-François. Oblation et ablation dans le franciscanisme et ses représentations de Giotto à Rossellini.
-Jean Yves Pouilloux. Les Essais ou le rappel à soi.
Deuxième partie. Mystique et histoire littéraire. Le XIXe siècle, une période-charnière.
-Patrick Marot. Une mystique de l’écriture au péril de la littérature. L’exemple de Senancour.
– Lydie Parisse. Discours mystique, littérature et théâtre dans le dernier tiers du XIXe siècle. Formes et enjeux.
– Aurélie Choné. « Penser hors de toute trace ». L’Inde mystique des voyageurs occidentaux.
Troisième partie.Fondements anthropologiques et philosophiques. L’expérience mystique.
-Ghislain Waterlot. Exprimer la vie absolue. L’expérience mystique comme problème littéraire et philosophique dans l’oeuvre de Bergson.
-Tomasz Swoboda. Mystique, cécité et discours antioculocentrique dans quelques textes du XXe siècle.
– Michel Cazenave. De la mystique aux poétesses surréalistes. « Que muero porque no muero », d’Angèle de Foligno à Jean de la Croix en passant par Thérèse d’Avila.
Quatrième partie. Phénoménologies de la perception dans les arts. Théâtre et discours mystique depuis le XIXe siècle
Flore Garcin-Marrou. Le théâtre comme creuset de l’Image spirituelle de Maeterlinck à Beckett.
– Marco Baschera. « Mort à la mort ». « Mors mystica » sur scène ? À propos de L’Acte inconnu de Valère Novarina.
– Valère Novarina. « La respiration figure la pensée ».
Cinquième partie. Phénoménologies de la perception dans les arts. Arts plastiques et discours mystique.
– Amador Vega. « Esthétique apophatique »: Critique de la visibilité et herméneutique du sacré dans l’art contemporain.
– Sébastien Galland. Le désert visionnaire : oeil, ange et corps mystiques dans l’oeuvre de Bill Viola.
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23/06/2012