Karaoké Chorale
Un peu de copinage, assumé, puisque c’est pour une bonne raison et prétexte à saluer ceux et celles qui ont choisi de quitter Lille pour passer la Loire. On se souvient encore des soirées à chanter au cœur de la nuit, après avoir écumé les rades, à battre le pavé ou les sourires désagréables, les heures à brailler entasser à cinquante dans les bus de la police nationale entre deux jets de lacrymogènes, préférant braire que se taire, les chants gueulés autour des stades à attendre ceux d’en face qui nous prennent toujours par derrière, les slogans détournés au cul des manifs à attendre la première pierre à l’émeute, toujours les mêmes ritournelles pour se donner du courage avant la charge, les refrains qui résonnent sourdement dans la tête, quand on s’écroule fracassé, au petit matin, dans un canapé qui n’est pas le sien. Ce carnet de chants offert récemment sur un trottoir froid de Moulins sonne les 400 coups comme l’hallali, en mode souvenirs, nostalgie ou soirées à venir. Au choix ! Les 400 coups donc comme autant de battements de cœur quand l’adrénaline, l’alcool ou la tristesse nous parcourt l’échine et j’en place une pour les camarades Nico, Clément Trompette (Amer#5) et Manu… fidèle parmi les fidèles, wesh ma gueule.
Ce carnet de chants politiques et d’amours est d’abord un mauvais jeu de mots, car c’est bien connu, dans ce domaine comme dans bien d’autres, les pires sont toujours les meilleurs, à savoir Karaoké Chorale – on vous avez prévenus – sous-titré 460 grammes d’art mineur pour greffes de chœur. Et en quatrième de couverture, comme pour annoncer la couleur -en rouge criard et noir braillant – « A la Sociale ! Aux asociaux ! ». Évidemment que ça nous parle. Évidemment qu’on se devait d’en parler. Donc ni une ni deux, on plonge nos yeux comme nos mains dans le chœur de la bête, la préface commence par le commencement, Lille et une nuit obligent : « On braillait déjà nos tubes à l’époque, à trois sur un scooter, sur le pavé lillois ».
Et poursuit par la suite :
« Mais c’est en pouce, de Porte d’Orléans et pour rejoindre les discussions tout à fait sérieuses qu’on descendit dans le sud, un beau jour d’été 2006 ».
Tout ça pour en venir au but, par les gradins :
« Plus tard, la nuit bien installée autour d’un feu et de quelques verres, vint l’heure d’envoyer le répertoire. Mais il y avait un hips : notre duo s’était trouvé vite fait bien raide red veine, et nos invités s’emmêlaient les couplets. La Maman des poissons suggérait « Taillons-nous », Père Duchêne proposait une virée à quelques heures de Barcelone, la Môme catch-catch nous parlait de l’Amérique, Léo expliquant qu’avec son tatouage Mort aux vaches, les indiens… Si tout ce petit monde voulait partir loin, notre route était plus courte – c’est parfois le cas quand il s’agit de se rendre à l’évidence. Entre nos propres trous de mémoire et le fait que presque personne ne connaissait les titres, on avait vraiment l’air… sans les paroles. Au matin, banalité du mal de crâne, on s’est demandé Que faire ? [disait l’autre en 1902]. Réponse en substance : pour le mal, un cachet ; pour les mots, un carnet. De ce jour, séparer le bon grain du livret prit du temps : c’est que, conséquence de rencontres canailles, le répertoire choral vint se greffer à l’histoire. Le tout fut entonné, étoffé, affiné pendant de longs mois, au fil des coups de coeur et autres week-ends sauvages. Puis ça se relie, se promet, s’Arlésienne ; arrive même le moment d’une souscription et de paris en bouteilles. Certains furent perdus, mais qu’importent les flacons pourvu qu’on ait le livret ».
Au final ça donne :
« Beaucoup de chants politiques et d’amours, parce qu’on voudrait bien mourir vivants. Mais aussi des airs marins, c’est bon pour les bronches, et des tristes, pour déchanter en chantant ; des chansons encagées pour en finir avec toutes les taules, des joyeuses pour la route et des teigneuses pour garder en tête l’aversion originale ; d’autres encore sur le travail, c’est qu’on a vite fait de perdre sa vie à la gagner. Enfin, des spécimens de « chansons sociales », du wock’n woll, du médiéval, de la variétoche et du ska reggae, des valses – même des javas, les enfants !, tout ça en plein de langues étrangères, l’international c’est un genre. »
Bref, « 300 pages thoraciques pour libérer les choeurs : sous ce pavé, des plages… musicales ».
Et tant qu’à être précis, voici à travers les 27 thèmes abordés l’index des 444 textes de chansons ici recensées, soit 94 groupes, chanteureuses – ou presque – célébrés :
« Chansons d’amours (Comprend qui peut) : A Saint Lazare – L’accordéoniste – Addio morettin – Adieu fillette – Les amants d’un jour – Amore mio non piangere – L’amour des hommes – L’amour qui s’fout d’tout – Les amoureux des bancs publics – L’ange – Ayazinp – Bambino – Bang bang – La belle de Cadix – Le bistrot – Lo boier – Brazil – C’est un mâle – Ça va, ça vient – Cade l’uliva – El carbonero – La caren de galina – La chanson de Prévert – La coco – Comme de bien entendu – La complainte de la butte – La complainte du progrès – Comprend qui peut – La despartida – Donna Lombarda – Durdjevan – E mezzanotte – E piu non canto – Eh ! Toto – Everything I own – Fais-moi mal – Fever – La foule – Gwerz ar vczhinerien – Hegoak -Jamaican farewell – La java bleue – Je ne l’ose dire – Je t’aime – La jeune fille du métro – Johnny, tu n’es pas un ange – Lo jorn de Mai – Julie – Léna – Léo – Ma môme – La mamma di Rosinal – Manu – Marcelle – La marine – Marlène – Mi caso mi madre – Milord – Miss Jamaica – Mon amant de Saint Jean – Ne pleure pas Jeannette – Non, je ne regrette rien – La noviota – Ohé les copains – On a fondé une Société – On n’a pas tous les jours vingt ans – L’orage – Où sont tous mes amants – Padam padam – Pellegrin, che vien da Roma – Petit homme qui vit d’espoir – La Piémontaise – La princesse et le croque-note – Putain de toi – Quand la mer monte – Quatre vingt quinze pour cent – Red red wine – Les ricochets – La Rombombo – Rose blanche – Sale petit bonhomme – Scandale dans la famille – Se canto – Sento il fischio – Siffler sur la colline – Soleil immonde – Sombre dimanche – Stornelli mugellani – Suson – Tchita – tel qu’il est – Le tourbillon – Trois matelols du port de Brest – Le trou d’mon quai Tumbalalaïka – Un beau soir – Une jolie fleur – Viva l’amore – Viva lutte le vezzoze
Sur le travail [lat. Trepalium] : A la huelga – Adieu, cher camarade – L’amiante – Amorc mio non piangere – Andaluces de Jaén – Hallata del la FIAT – Bella ciao – La bessa – C’est lundi – Les canuts Chant des ouvriers – Eul’ chomach’ – Du fric à l’aise – En la plaza de mi pueblo – Et bailler et dormir – Fille d’ouvriers – Gli scariolanti – Gwerz ar vezhinerien – L’heure de la sortie – J’ai fantaisie Lavorare con lentezza – La lega – Le lundi au soleil – Merci patron – On n’a pas tous les jours vingt ans – Le poinçonneur des Lilas – Poverty knock – Power in a Union – El pozo Maria Luisa – Les salauds – Saluteremo il signor padrone – La Santa Caterina dei pastai – Sciur padrun da li béli braghi bianchi – Sixteen tons – Société anonyme – Sois fainéant – Solidarity for ever – Son la mondina – Les traîne-misère – Travailler c’est trop dur – Tu n’es qu’un employé – La vie s’écoule, la vie s’enfuit – Which side are you on
Prisons (chansons encagées) : A la P’tite -A Saint Lazare – Biftons aux potes – Celui qui a mal tourné – Le chant des marais – La chasse à l’enfant – Dans les prisons de Nantes – Folsom prison blues – Le galérien – Imastedio -Javazouka – Léo – Die Moorsoldaten – Les oeillets rouges – Porta Romana bella – Lo presoner de Forcauquier – Le transporté – Zog nit keyn mol
Chants de stades, de deuil et de carnaval : A la Roquette – Adieu à un artiste -Adiu paure – Alabama song – Allez les Verts – Les amants d’un jour – Bang bang – Guns of Navarone – L’hélicon – Hooligans – J’ai l’cafard – Lamento per la morte – di Pasolini – L’oncle Archibald – Quando che muore un prete – Salut à Copinard – Supplique pour être enterré à la plage de Sète – Le testament – You’ll never walk alone
Chansons à boire, fumer, guincher : L’accordéon – Addio a Lugano – Adieu Paris – Alabama song – Amore mio non piangere – Arrosako zolan – La belle de Cadix – Bevi, bevi compagno – Les bourgeois – C’est un mauvais garçon – Casatchok – Ch’est un bon d’mi – La chanson de Craonne – La coco – Comme de bien entendu – La complainte de la hutte – Debout devant le zinc – Dirty old town – Drunken sailor Du gris – Emmencz-moi – La fleur bleue contondante – Le forban – La foule – Le galérien – Le grand Jacques – I’m a man you don’t meet every day – La java bleue – Je bois – La jcune fille du métro – Milord – Mon amant de Saint-Jean – Mon p’tit garçon – Navigator – On n’a pas tous les jours vingt ans – Où sont tous mes amants – Padam padam – Le p’tit bal du samedi soir – La plus bath des javas – Quand j’suis paf – Quand on s’promène au bord de l’eau – Quand la mer monte – Qui veut chasser une migraine – Red red wine – Salut à Copinard – Tant qu’ça tangue – Le tourdion – Un chat qui miaule – Le vin – Viva la bottiglia – Viva l’amore
Chansons de faits et gestes d’hors-la-loi : La bande à Bonnot – Belleville – Ménilmontant – Brigante se muore – C’est un mauvais garçon – Cayenne – Celui qui a mal tourné – Chanson des pègres – Les charognards – Complainte de Mandrin – Dans la rue – Le forban – Frédo – L’homme à la moto – I fought the law – La java sans joie – Je suis une bande de jeunes – Jesse James – Johnny too bad – Laisse béton – La môme catch-catch – Die Moritat von Mackie Messer – II partigiano – Pétition d’un voleur à un roi – Riot squad – Un chat qui miaule – Vulesse addeventare
[Première partie : la suite arrive ! Bah ouais, y’en a 444 l’aminche et il neige dehors. Comment te dire que j’ai autre chose à faire pour l’heure…]
(Considérations sur le sabre et le goupillon) Chansons anticléricales & antimilitaristes : Bevi, bevi compagno – La butte rouge – La chanson de Craonne – Les conscrits insoumis – Le déserteur – E a Roma a Roma – Giroflé, girofla – Gorizia – Hanging on the old barbed wire – La java des bombes atomiques – Johnny I hardly knew you – Les joyeux bouchers – Mutins de 1917 – Parachutiste – Par-tire partiro, partir bisogna – Petrolio – The preacher and the slave – Le prince d’Orange – Quand un soldat – Quando che muore un prete – Sento il fischio – Le soldat de Marsala – The harder they come – Ventrebleu – La veusa Megi – Vocations – Waltzin’ Matilda – Médiéval staïle- Les archers du roi – Complainte de Mandrin – Filles qui êtes à marier – Je ne l’ose dire – Ne pleure pas Jeannette – Nous sommes chanteurs de sornettes – La Piémontaise – Le prince d’Orange – Qui veut chasser une migraine – Spondo – Le tourdion
(Ovaires et contre tout) Chansons « féministes » : La bessa – Bread and roses – Complainte des filles de joie – Filles qui êtes à marier – Himno de lus mujeres libres – L’hymne des femmes – lues – Julie – La lega – Le matin je me lève en chantant – Mi trio mi madre – Quatre vingt quinze pour cent – Sciur padrun da li béli braghi bianchi – Si les femmes chantent fort – Teresina la malcontenta – Union maid
Ah, ces jeunes… (On passe à toute vitesse ) : 77p1 – A message to you, Rudy – Adieu Paris – Ainsi squattent-ils – Aujourd’hui c’est dimanche – Babos – La bande à Lucien – Baston ! – La boum – Les bourgeois – Cannes – Ce qui n’aide pas vraiment – Eh Toto ! – Enjoy yourself – Banana – He say gay gay – Hooligans – Jaurès Stalingrad – Je suis une bande de jeunes – Macramé les doigts – On n’a pas tous les jours vingt ans – Tu n’es qu’un employé – Tu vuo fa’ l’americano – Vivre libre ou mourir – Week-end sauvage
Airs marins, chansons de migrants et routards (Home, sweet home ?) : Addio a Lugano – Adieu, cher camarade pli – Adieu Paris – Amore mio non piangere – Amsterdam – Cancion de Bourg-Madame – Cade l’uliva – Clandcstino – Les copains d’abord – Drunken sailor – Emmenez-moi – Le forban – Il galeone – Le galérien – Heureux qui connue Ulysse – Jamaican farewcll – Lily – Mamma mia danuni cento lire – Mexico – Mon p’tit garçon – Navigator – Où est-il donc ? – Peuple are strange – Quand la mer monte – Salut à Copinard – San Francisco – Tant qu’ça tangue – Trois matelots du port de Brest – Un clair de lune à Maubeuge
Chansons politiques (où l’on apprend que nous avons tout à gagner) : A la huelga – A las barricadas – Addio a Lugano – L’âge d’or – Les anarchistes – Anda jaleo – L’appel du Komintern – Les archers du roi – Ballata della FIAT – Ballata per l’anarchico Pinelli – La bande à Riquiqui – Bandiera rossa – Battan Putto – Bella ciao – Brüder, zur Sonne, zur Freiheit – Cancion de Bourg-Madame – La canaille – La chanson du CMDO – Chant des ouvriers – Chant des partisans – Le chiffon rouge – Contessa – Le couteau – Los cuatro generales – La danse des bombes – The Diggers song – Le drapeau rouge – Dynamite – Das Einheitsfrontlied – Elle n’est pas morte – En la plana de mi pueblo – Faut plus d’gouvernement- Fischia il vento – Il galeone – Gallo rojo, gallo negro – La grève générale – H ijos del pueblo – Himno de lus mujeres libres – Il est cinq heures – L’insurgé – L’internationale – J’emmerde – La java des Bons enfants – jean Misère – Joe Hill – Juillet 1936 – La libertat – Makhnovtchinap -Ni dieu ni maître – Nui vogliamo l’uguaglianza – Les oeillets rouges – Operai i contadini – Où l’on apprend que nous avons tout à gagner – Il partigiano – Le partisan – Paso del Ebro – Père Duchesne – Le Père Lapurge – Power in a Union – FI pueblo unido jamas sera vencido – Quando che muore un prete – Quei briganti nerf – La rabbia esplode a Reggio Calabria – La Ravachole – Révolte – Rouge – Sante Caserio – La semaine sanglante – Si me quieres escribir – Solidarity for ever – Son de la barricada – Son cieco – Stornelli d’esilio – Sur la Commune – Le temps des cerises – Le temps des crises – Die Thàlmann-Kolonne – Les traîne-misère – Tre bandiere – Le triomphe de l’anarchie – Union maid – La Varsovienne – La violenta – Viva la FAI – We shall not be moved – The workers’ song – The world turned upside down – Zimmerwald – Zog nit keynmol Police partout, justice itou : Abalétapolicié – Ballata per l’anarchico Pinelli – Cayenne – Émeute – Le gorille – Guns of Brixton – Hécatombe – I fought the law – J’emmerde – La java des Bons enfants – Le métingue du métropolitain – Police and thieves – Porta Romana bella – Révolte – Riot squad – La semaine sanglante – Sentimental bourreau – Sur la route de Memphis – La tactique du gendarme – Take’em all – The harder they tome – Le tourdion des prisons – Le triomphe de l’anarchie – Ventrebleu – Vocations
Variétoches : La belle de Cadix – C’est lundi – La carioca – La corrida – La dernière séance – L’heure de la sortie – Le lundi au soleil – Mexico – San Francisco – Siffler sur la colline – Le sud – Sur la route de Memphis – Tout l’amour – Un clair de lune à Maubeuge – Viva Espana –
Alors évidemment, c’est Brassens qui occupe le haut du tableau avec 30 chansons retranscrites, suivi dans le désordre par Boby Lapointe, Fréhel, Raoul de Godevarsvelde, Renaud, Boris Vian et Edith Piaf, sans compter côté franchouillard, Eddy Mitchel, Noir Désir, Bérurier noir, Léo Ferret, Berthe Sylva, Coluche, Ludwig von 88, Damia, Jacques Brel et même X-or. Rayon fin-de-siècle, puisqu’ils ont pensé à Amer, Jean-Baptiste Clément, Gaston Couté, Jules Jouy, Eugène Pottier… On aurait bien vu un petit Richepin, mais voilà. Il faut en laisser pour le tome II ! De l’autre côté de la Manche, nous citerons The Specials, The Skatalites, The Pogues, The Clash, Prince Buster, Desmond Dekker, Cock Sparrer et Laurel Aitken. Puis les aminches : René Binamé, 8,6 crew, La Souris Déglinguée. Nous vous laissons découvrir le reste. A noter que la plupart des chansons estrangères sont (partiellement) traduites et que beaucoup de textes sont annotés. Rien que pour ça…
En tous cas, c’est beau et c’est chaud ! On vous laisse un contact pour vous procurer ces 318 pages de rage et de bonheur et comme dirait le gazier : « Quand les airs et les mots seront tous dans vos cordes, vous pourrez toujours caler vos meubles avec. D’ici là des fêtes, moins de défaites, et même si l’important n’est pas la chute, enjoy yourself ! »
nico.adresse at hotmail.com
Aux chorales d’ici et ailleurs et aux taiseux du plat pays !
6 commentaires pour “Karaoké Chorale”
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4/02/2012
Bonjour!
Votre ouvrage m’intéresse beaucoup, comment faire pour se le procurer?
Merci, bonne journée,
Natacha.
où trouver karaoké chorale?
merci bonne fin de journée
Bonjour, pourrez vous me dire quand et comment me procurer l’ouvrage « Karaoke Chorale » ? Merci beaucoup.
Martine de Rouge Chant d’Annecy
Bonjour,
Pareil que les précédents, je cherche à me procurer ce cahier de chants.
Merci pour l’info.
Hélène, des Callas’s Roles de Liège
Bonjour, nous sommes plusieurs cho-râleurs et cho-râleuses à désirer nous procurer le tome 1 du karaoké chorale ! Savez vous à quand est prévue une réédition et la sortie du tome 2 ? Merci
On ne sait rien mais on vous dira bientôt !