Machines à écrire : Littérature et technologies
Les ELLUG ont le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage :
Machines à écrire
Littérature et technologies
du XIXème au XXIème siècle
*Isabelle Krzywkowski*
Collection SAVOIRS LITTÉRAIRES ET IMAGINAIRES SCIENTIFIQUES
« À écrire », la machine l’est autant comme nouveau médium, que comme objet peut‑être littérairement insaisissable. C’est pourquoi ce livre s’intéresse à la manière dont les machines interrogent la littérature et dont leur présence, imaginaire ou pragmatique, travaille l’écriture. L’ouvrage examine donc essentiellement des écrivains (et quelques artistes) qui ont essayé de comprendre la nature de l’objet technique, ou qui, du moins, se sont sentis obligés de s’y confronter. Car on n’est pas plus obligé d’écrire sur les machines, qu’avec des machines. Au milieu d’une société de plus en plus technologisée, l’un des paradoxes de l’art est d’être un lieu où l’on peut, si on le souhaite, échapper à la machine.
2010 – 325 p. – 14 x 21,5 cm – ISBN 978-2-84310-151-9 – 31 €
Résumé : Si certains aspects des relations du littéraire et des technologies ont déjà été bien étudiés, il manquait une perspective synthétique permettant de les envisager dans leur continuité. L’approche généraliste et historique adoptée pour cet ouvrage fait le postulat d’une évolution : d’une fonction de /modélisation/ accordée, dès l’âge classique, au mécanique (« Penser avec la machine : Le modèle mécanique, ou la machine comme représentation »), au statut de /thème/ littéraire privilégié par le modernisme et les avant-gardes du début du XX^e siècle (« Dire la machine : Le thème machinique et la représentation de la machine »), à celui enfin de /matériau/, voire de /médium/ intégré à la conception même de l’œuvre, comme dans la littérature informatique contemporaine (« Ecrire avec la machine : La littérature technologique ou la machine comme médium »). Cette évolution n’est bien sûr ni linéaire, ni téléologique, et ces trois états littéraires du machinique ne se succèdent pas en chassant chacun le précédent : l’hypothèse proposée est celle d’une « appropriation », d’une intégration progressives du machinique et du technologique par la littérature, selon une démarche de plus en plus expérimentale. « À écrire », la machine l’est donc comme nouveau médium qui bouleverse les pratiques d’écriture, mais aussi, et avant tout, parce qu’elle est un objet /a priori/ étranger aux arts, dont la présence, imaginaire ou pragmatique, travaille l’écriture et, en transformant la relation de l’auteur, du lecteur et de l’œuvre, interroge en retour la littérature. 2010 – 328 p. – 14 x 21,50 cm – ISBN 978-2-84310-151-9 – Prix : 31 euros Retrouvez la notice complète de cet ouvrage à l'adresse suivante : http://w3.u-grenoble3.fr/ellug/
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20/04/2010