Félix Fénéon
Parution : 17/11/2009
ISBN : 978-2-9163-9011-6 432 pages 11 x 17 cm 28.00 euros |
Félix Fénéon
Nouvelles en trois lignes
Couverture sous jaquette-index, « Abattoir à Zingueur »
On a le plus souvent présenté Fénéon – celui qui « silence » écrivait Jarry – comme un personnage énigmatique, aux aspects multiples et indéchiffrables. À la complexité de son caractère s’ajoutait le personnage mystérieux qu’il se plaisait à jouer. Il correspondait à l’image du dandy tracée par Baudelaire, dont il connaissait les œuvres presque par cœur. À partir de 1883, date de sa première publication, Fénéon participa activement aux trois mouvements qui bouleversaient l’art et la société – l’impressionnisme, le symbolisme et l’anarchisme – montrant que ces mouvements si différents étaient animés par un commun idéal, celui de libérer l’individu de toute contrainte, qu’elle fut artistique ou sociale.
Pendant une vingtaine d’années il collabora à quantité de revues, parmi lesquelles La libre revue, L’en-dehors et La revue blanche, dont il fut le rédacteur en chef de 1896 à 1903. F.F. entra au Matin en mai 1906. « Seul journal français recevant par fils spéciaux les dernières nouvelles du monde entier », Le Matin publiait une rubrique de faits divers, « Nouvelles en trois lignes » depuis 1905. C’est dans cet elliptique condensé de faits divers que l’anarchisme de Fénéon s’exprime sans doute le mieux, en inventoriant sans indignation ni commentaire, juste la distance de l’ironie, les morts de misère, les guillotinés, les suicides dans l’armée, les ridicules ecclésiastiques, laïques et républicains.
Dans le feu d’une discussion Sont rétablies, à Bône, Collision dans la rue entre […] Au Brabant (Vosges), M. Bozzoli, de Constantine, Une façon de marabout |
C’EST TROP CHER NOM DE DIEU !
retrouvez Félix dans Amer#3
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19/11/2009