La fantaisie dans la poésie du Chat Noir : une fantaisie de pacotille ?
Vous connaissez déjà Caroline Crépiat. Elle a participé au dernier numéro de la revue Amer (sixième floraison, août 2014) avec un article remarqué, intitulé : « » Soyons fins ciseleurs d’étrons » ? − De l’art de bien faire dans Le Chat Noir »,
Nous vous annonçons en passant la publication ICI par Fabula d’un ancien article de Caroline intitulé « La fantaisie dans la poésie du Chat Noir : une fantaisie de pacotille ? » et dont voici les premières lignes corrigées (c’est bien le XIX et non le xx siècle qu’il faut lire) :
» La revue du Chat Noir, regroupant « une Société bruyante et gaie de jeunes hommes», constitue, en adéquation avec l’esprit de cabaret et d’avant‑garde de la fin du XIXe siècle, un cadre en marge de la société dont les valeurs dominantes, tels le bon sens, l’esprit de sérieux, le positivisme, le scientisme et le matérialisme, sont remises en cause. Les poètes du Chat Noir fondent en effet leur esthétique sur l’écart, sur l’excentricité vis‑à‑vis du discours officiel et normatif, dont ils prônent le retournement : il s’agit d’aller à rebours des conventions en en ébranlant les fondements par la parodie, le démantèlement et la profanation des formes traditionnelles et des schémas convenus, devenus, selon eux, des automatismes d’écriture. Dans ce contexte, la fantaisie, ce « domaine libre […], où tous les écarts de l’imagination sont tolérés jusqu’aux limites du goût», semble avoir tout particulièrement sa place « .
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18/10/2015