Editions Allia
samedi 30 avril 2011
14H30
en présence de Gérard Berréby, écrivain, fondateur et directeur des éditions Allia. Il présentera la maison d’édition et la collection musique. Lire la suite »
LE KHANARD N°1 – JUILLET 1910
A découvrir sur l’excellent site Les Petites revues la reproduction intégrale de l’unique numéro de cette curieuse revue, Le Khanard…
On en profite pour vous conseiller ce blog bibliographique, où on ne lit aucun billet d’humeur, aucun article, aucune confidence de l’auteur (diable, que c’est plaisant !). Rien de tout cela, mais de la sècheresse descriptive, sur laquelle pousse, parfois, un chétif arbuste informatif. Le principe est simple : un billet, une description d’un numéro de « petite revue », parue entre 1880 et nos jours pluvieux. Dixit l’auteur, l’ami Mikaël Lugan, que nous saluons, il va sans dire. Un travail considérable. Assurément !
Schwob en polack !
Lu sur le site Marcel Schwob :
Les publications de Marcel Schwob en polonais sont peu nombreuses et remontent au début du siècle dernier : Le Livre de Monelle (Lvov, 1907), La Croisade des enfants (traduite par Miriam Przesmycki dans Chimera), Vies imaginaires (traduites par Schiller en 1924), un conte du Roi au masque d’or (publié dans Wędrowiec).
Ces informations ont été données par Magdalena Hrdina et Kamil Sobczak (éditions HAPAX), qui rééditent Le Livre de Monelle (Księga Monelli) dans la traduction de la poétesse Bronislawa Ostrowska (1881-1928), mais en polonais modernisé. Ils annoncent également la publication, pour l’automne 2011, aux mêmes éditions HAPAX, du Roi au masque d’or, dont la traduction est en cours.
Pour plus d’informations, la page de l’éditeur
un an de plus !
Jardins #2
Jardins, n° 2
2011, Le Réenchantement
Revue fondée par Marco Martella
Giuseppe Penone, Le jardin commence
Didier Semin, L’Arbre des voyelles
Jorn de Précy, Le jardinier animiste
Mavis Batey, Alexander Pope, poète et jardinier
Claude-Joseph Dorat, Les malheurs de l’inconstance
Bruno Montpied, Naïfs théâtres de verdure
Fernando Caruncho, La géométrie et la lumière
Eryck de Rubercy, Au coeur du parc, l’aromate des prairies
Bruno Bentz, Les ambitieuses Naïades de Marly
Marina Fresa, Le Pays des jouets
Hildegarde von Bingen, La mandragore
Elisabetta Cereghini, Jean-Marie Nouazé, La poésie du bocage
Claude Dourguin, Propos de jardins
Gabriel Wick, Les promenades de La Roche-Guyon
Alice Schÿler Mallet, Le piège aux fées du Bois des Moutiers
L’art du jardinier s’apparente à celui de l’enchanteur. Dans la Jérusalem Délivrée, le Tasse décrit le jardin des délices de la magicienne Armida : dans cet enclos luxuriant, labyrinthique, conçu pour ensorceler et pour retenir les chevaliers chrétiens, l’art imite la nature qui, à son tour, imite l’art, dans un jeu de miroir sans fin. Jamais le jardin n’a été autre chose et la magicienne rusée reste l’archétype même du jardinier. Espace du rêve, du dérèglement des sens, remise en question permanente du rapport de l’homme au monde, chaque jardin, aussi petit et naïf soit-il, convoque l’extraordinaire en son sein. Pour accomplir pleinement sa vocation, il doit susciter le merveilleux. L’histoire de l’art des jardins abonde d’exemples : le monde onirique des grottes des villas de la Renaissance, les fêtes somptueuses réunissant tous les arts dans les jardins princiers du XVIIe siècle, les fabriques évoquant des lieux et des époques lointains dans les parcs paysagers du XVIIIe siècle, l’émerveillement produit par le foisonnement naturel, paradisiaque, des jardins « sauvages »… Aujourd’hui, le jardin fait plus que répondre à notre besoin de merveilleux. Il ré-enchante les lieux de nos existences. Comme la poésie, il subvertit la modernité et devient, presque à son insu, un enclos de résistance. Il stimule notre imagination là où la prolifération des images et des technologies ne fait que l’occuper. Il réintroduit du mystère dans les espaces de la modernité sur-réglementés par les planificateurs du territoire, faits pour des usagers et non pour des individus. Il parle d’une époque où les humains, pour citer Hölderlin, habitaient la terre en poètes. La nature, vivante, féconde, généreuse, nous dit le jardin, est encore là, tout près de nous. Et il suffit d’un simple geste de jardinier pour recréer un lieu enchanté. Un monde habitable.
Marco Martella
A colorier
Jean Lorrain sur France Cul
Aujourd’hui, Dimanche 24 avril 2011, de 16h à 17h : Sur France Culture, dans le cadre de l’émission « Une vie, une oeuvre », « Jean Lorrain, l’homme par qui le scandale arrive« , par François Caunac et Anne Franchini.
Avec Hélène Hazera, Pierre Jourde, Jean de Palacio et Eric Walbecq.
L’émission peut être réécoutée sur le site « Une vie, une oeuvre« .
Portraits d’artistes… sous forme de documentaire, voilà l’objet d’Une vie, une oeuvre. Ces artistes seront plus ou moins célèbres mais tous auront marqué leur art d’une manière ou d’une autre. Ils seront français ou étrangers, anciens ou contemporains, mais leur oeuvre devra être achevée.
Une vie, une oeuvre a un double objectif : être à la fois un objet radiophonique et un moyen pour apprendre.
Transmettre un savoir, donner les connaissances essentielles concernant un artiste, mais dans une forme sonore qui, en elle-même, a sa vie propre, mais surtout, chaque semaine, raconter une histoire, telle souhaite être Une vie, une oeuvre.
L’émission est rediffusée chaque semaine, dans la nuit du lundi au mardi, de 4h à 5h du matin.