Le cul de Jeanne
Le cul de Jeanne par Pierre Louÿs
Dimanche 31 Octobre 2010 à 16h00
Représentation de Incroyables histoires de Guy de Maupassant, sept nouvelles (« La Peur » – « En mer » – « Fou ? » – « Mlle Cocotte » – « La Farce » – « Le Diable » – « Nuit de Noël »), interprétées par la compagnie du roseau théâtre avec Patrice Dehent, dans l’Orangerie du Château de Maintenon (28).
SOMMAIRE
Bernard Marcotte
Poèmes
Paul Tuffrau
Souvenirs sur Bernard Marcotte
Paul Schneebeli
André Veidaux (1868-1927), anarchiste éclectique (1re partie)
André Veidaux et la genèse du numéro spécial de La Plume consacré à « L’Anarchisme » (1893)
André Veidaux
Prière sociale
Anarchisme d’art
Henri Bordillon
Marthe, la bohémienne
Michael Pakenham
Une version inconnue de « Souvenir d’hôpital » de Verlaine
Bibliographie des revues
La Foire aux Chimères (1907-1908)
Souscription pour « Antonio de La Gandara », par Xavier Mathieu |
Une souscription est ouverte pour l’ouvrage ANTONIO DE LA GANDARA. Un témoin de la Belle Epoque. Ecrit par Xavier Mathieu, ce livre richement illustré, dont la parution est prévue pour le printemps 2011, est la première biographie réalisée sur un peintre célèbre en son temps qui fréquenta et eut pour modèles les personnalités littéraires, artistiques et mondaines de la Belle Epoque.
Lettre de présentation :
LES AMIS D’ANTONIO DE LA GANDARA
Sucy en Brie, octobre 2010
J’ai consacré ces derniers mois à finaliser un ouvrage d’art sur mon ancêtre, le peintre Antonio de La Gandara (1861-1917), un grand témoin de la Belle Epoque.
La Gandara fut, de son vivant plus célèbre et adulé que Carolus Duran, Dagnan Bouveret, Helleu, Jacques Emile Blanche, Pissaro ou Boldini. Il est aujourd’hui dans un relatif et injuste anonymat, malgré sa présence au musée d’Orsay, à Carnavalet, au Petit Palais, dans les musées de France (Beauvais, Blois, Grenoble, Nantes, Marseille, Nancy, Strasbourg, Castres etc.), à l’Albertina de Vienne et aux USA.
Familier de Colette, de Sarah Bernhardt, de Liane de Pougy, de Polaire, d’Ida Rubinstein, de Lina Cavalieri, de Marcel Proust, du comte de Montesquiou, de Boni de Castellane, du prince de Sagan, de Jean Lorrain, de Paul Verlaine, de Jean Moréas, de Guillaume Apollinaire, des ministres A. Briand, L. Klotz, M. Berthelot, J. Reinach, F. Décori…, ses modèles – L’artiste ne bénéficia jamais d’une biographie. Elle est enfin proposée, grâce notamment, aux nombreuses archives familiales.
L’ouvrage est sous titré un témoin de la Belle Epoque. Il aurait aussi pu s’intituler Le gentilhomme peintre, le surnom que lui donna de son vivant, Edmond de Goncourt.
Le président du Conseil Constitutionnel, Jean Louis Debré me fait l’honneur d’en signer la préface.
Notre éditeur envisage la sortie de cet ouvrage au printemps 2011, après la collecte d’une vente par souscription qui se doit d’être la plus significative possible. Et c’est l’objet de cette correspondance.
L’ouvrage quadrichrome et de grand format comportera 320 pages et sera vendu en librairie au prix public de 39 €. La fiche jointe vous permet de l’acquérir dès à présent pour seulement 29 € franco de port, pour vous-même ou pour un proche.
Je vous remercie d’avance des relais que vous voudrez bien donner à ce message et de votre intérêt pour un grand artiste.
Le Président
Xavier MATHIEU
Détails sur l’ouvrage et bulletin de souscription
(info : Lorrain.net)
Sueur de sang
par Léon Bloy
Préface de Joseph Royer
Illustrations de Cécile Noguès
« Silencieux rêveur aux muscles accrédités, que devaient un jour éprouver, jusqu’à l’agonie, la fange bouillante et le crapuleux vitriol des inimitiés littéraires », Léon Bloy fut d’abord le soldat de l’épouvantable guerre de 1870. Les récits qu’il fit à ses proches d’horreurs revisitées par son sabre tranchant et sa verve dévastatrice persuadèrent quelques-uns qu’il devait s’en faire le conteur. Sueur de sang devint ainsi le recueil hautement désobligeant de ces histoires où éclatent sa révolte contre la lâcheté, sa rage face à une humanité en débandade et son goût pour l’excès. Ça sent la poudre, le soufre, la mort, et déjà y pointe le génie acharné d’un écrivain dont la folie reste fascinante et la langue sublime, longtemps après le retrait des terribles Prussiens…
Et maintenant la guerre !
Clélia Anfray
Zola biblique
Cerf
Octobre 2010
Présentation de l’éditeur :
Dans ce Zola biblique, Clélia Anfray fait découvrir un Zola inattendu. Elle interroge les relations à la fois intimes, conflictuelles et paradoxales entre Zola et le Livre saint. Les Rougon-Macquart se révèlent un puissant exemple des ambiguïtés de l’écrivain : on y voit les grands « mythes » principaux (le péché originel, Abel et Caïn ou la cité babylonienne) réinterprétés dans un sens inhabituel. Suivent de nombreuses questions : que doit-on penser de ce paradoxe si étrange qui fait de cet écrivain communément ressenti comme féministe, le romancier du « péché originel » et de la sexualité pervertie ? Comment comprendre que la faute soit, dans le cycle, l’oeuvre unique de la femme et la virginité, sa seule vertu ? Que dire de cette croyance en une fraternité à venir, quand toute relation entre frères se résout inéluctablement dans un fratricide réel ou symbolique ? Quand Abel et Cain semblent parfois même se confondre ? Que penser enfin de cette justice socialiste prônée dans Germinal où chacun sera récompensé, non en vertu de ses « besoins », mais en fonction de « ses mérites » — incompatibles pourtant avec la conception naturaliste de l’hérédité — ou « pire » encore : en fonction de « ses oeuvres » ? Mettre au jour ces questions mais aussi tenter d’y répondre, c’est toute l’ambition de cet essai.
De 1910 à 1919, l’École Ferrer de Lausanne a offert à des enfants d’ouvriers un lieu où ils n’acquièrent pas « le savoir inutile » dispensé dans les écoles publiques, où ils ne font pas « l’apprentissage de la docilité ».
Sa caractéristique a été « d’unir l’atelier à l’école, de faire collaborer parents, instituteurs, ouvriers et enfants, de préparer ces derniers à la vie qu’ils mèneront probablement, en évitant autant que possible le verbalisme, en exaltant leur curiosité et leur joie dans les recherches, en organisant les leçons souvent hors des murs de la classe, dans la réalité, là où se passe la vie ».
Il y a un siècle tout juste, de nombreuses écoles libertaires ont été ouvertes de par le monde sur le modèle de l’École moderne de Barcelone, fondée par Francisco Ferrer (1859-1909) On les trouvait à Stelton dans le New Jersey, à São Paulo, à Clivio en Italie du Nord 1, à Lausanne… C’est l’expérience de cette dernière que relate le présent ouvrage. Un article de Charles Heimberg y précède la réédition d’une brochure publiée par Jean Wintsch (1880-1943), médecin lausannois et fondateur de l’école, après la fermeture de cette dernière.
L’intérêt des anarchistes pour l’enseignement est ancien, les institutions nombreuses : rappelons Paul Robin et l’orphelinat de Cempuis, les expériences de Tolstoï, de Sébastien Faure et de Madeleine Vernet, les écoles rationalistes en Espagne et en Amérique latine, les communautés éducatives en Europe du Nord 2. Elles apparaissent dans le sillage des réflexions d’autres éducateurs, de Rousseau, Froebel et Pestalozzi à Maria Montessori, Edouard Claparède ou Adolphe Ferrière. Lire la suite »