Communiqué
Marc Ways et André Stas de l’I.I.R.E.F.L., présenteront quelques livres acquis par L’Institut et ils en feront une présentation bio-bibliographique.
Cette démarche est volontairement proche des catalogues édités par les grands libraires de livres anciens. Nous voulons vous inciter à lire les auteurs décrits et aussi et surtout vous donner l’idée de trouver ces ouvrages ou d’autres. Tenez-nous au courant de vos découvertes. Votre participation est la bienvenue.
Bonne découverte et bonne traque.
Marc WAYS & André STAS
La Tentation de la bicyclette
La Tentation de la bicyclette,
d’Edmondo de Amicis
« Je dis les amertumes que me procura la bicyclette, afin d’apporter, je l’espère, un réconfort à ceux qui les ont éprouvées, et pour aider les autres à les éviter ou à s’en libérer. »
Lorsque l’on sait qu’aller à bicyclette développe la maturité intellectuelle et dissout la mélancolie, lorsque le monde entier sombre dans le péché vélocipédique, lorsque résister est un si pénible combat… comment ne pas céder à La Tentation de la bicyclette ?
L’AUTEUR
Edmondo de Amicis naît en 1846 à Oneglia, une petite ville de la côte ligure. En 1863, il intègre l’école militaire de Modène, puis quitte l’armée en 1870 pour se consacrer au journalisme. C’est comme envoyé spécial qu’il effectue le premier d’une longue série de voyages qui le mèneront, à près d’un demi-siècle de distance, le long du parcours idéal des grands écrivains romantiques français, anglais et allemands. En 1886 paraît le Livre-cœur, qui est aussitôt traduit dans plusieurs langues. En 1920, il atteint le million d’exemplaires vendus, ce qui le place loin devant un autre classique de la littérature pour l’enfance, le Pinocchio de Carlo Collodi. En 1891, Edmondo de Amicis adhère au parti socialiste. Il est élu député en juin 1898, à Turin, mais renonce aussitôt à sa charge. En 1899, une partie de ses écrits politiques est rassemblée en volume ; il y défend pour la première fois des positions ouvertement pacifistes. Il meurt en 1908, demeurant l’inventeur du roman-reportage.
Traduit de l’italien par Olivier Favier • Préface d’Olivier Favier
Inédit en français – La Petite Collection
5 € • Format : 105 x 150 • 48 pages • ISBN : 978-2-916136-16-5
NON
NON !
Nous ne serons pas au Salon du Livre de Paris !
Pas plus que les autres années.
D’autres questions ?
Quiconque nourrit un homme est son maître
Jack London
On connaît le Jack London aventurier du grand Nord, marin des mers du Sud, chercheur d’or, vagabond du rail. On connaît aussi le London chantre de la nature sauvage, militant politique, défenseur des déshérités. Mais on ignore souvent le London polémiste qui, prenant ici prétexte de la condition de l’écrivain obligé de prostituer son talent pour vivre, fustige une société où l’argent est roi.
L’AUTEUR
Né à San Francisco en 1876, Jack London est issu d’un milieu misérable et marginal. Il parvient au succès après des années de pauvreté, de vagabondage et d’aventures en écrivant L’Appel de la forêt. Ses nouvelles et ses romans sont souvent des récits de voyage où la nature représente un idéal de pureté face à l’injustice de la société. London a aussi été un militant socialiste très actif et nombre de ses textes, comme Le Peuple de l’abîme, Le Talon de fer, ou Révolution et autres essais sont de féroces critiques sociales. Jack London meurt en 1916 à Glen Ellen.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Moea Durieux
Préface de Jean-Marie Dallet
La Petite Collection
5 € • Format : 105 x 150 • 48 pages • ISBN : 978-2-916136-15-8
Du même auteur aux Éditions du Sonneur : Ce que la vie signifie pour moi
Écrits sur la littérature
Écrits sur la littérature
Joris-Karl Huysmans
Présentation et commentaires par Patrice Locmant, Paris : Editions Hermann, coll. « Savoir : Lettres », 2010. EAN 9782705668419 300 pages – 14 x 21 cm 32, 50 €
Présentation :
Romancier et critique d’art, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) est aussi l’auteur d’une oeuvre de critique littéraire importante. S’il condamne la plupart des auteurs classiques des Lettres latines pour l’aridité de leur style, il réhabilite cependant les écrivains de la Décadence latine, chez qui il décèle certaines affinités avec les poètes.
Symbolistes de son siècle qu’il contribua à faire connaître au public. Pourfendeur du Romantisme qu’il juge désuet et périmé, détracteur de la dernière génération des poètes parnassiens, Huysmans défend en revanche avec conviction la nouvelle école naturaliste, avant de s’intéresser à la littérature mystique.
De Cicéron à Maupassant, en passant par Musset, Baudelaire, Verlaine, Mallarmé, Barbey d’Aurevilly ou Villiers de l’Isle-Adam, Huysmans n’a eu de cesse de chercher à dépasser les clivages des écoles littéraires pour ne retenir finalement que les seuls écrivains « qui ont du talent ». Ce recueil, qui réunit pour la première fois l’ensemble des écrits de Huysmans sur la littérature, s’adresse à tous ceux qui, comme l’écrit Huysmans, « n’attendant plus rien des présomptions du siècle, aiment à s’isoler dans l’oubli silencieux des livres ».
Éditeur :
Patrice Locmant a réédité et préfacé plusieurs oeuvres de Joris-Karl Huysmans. Il est également l’auteur de J.-K. Huysmans, le forçat de la vie, ouvrage qui a reçu le Prix Goncourt de la Biographie en 2007.
Cahier pour Aline
Cahier pour Aline,
de Paul Gauguin
« À ma fille Aline, ce cahier est dédié. Notes éparses, sans suite comme les rêves, comme la vie toute faite de morceaux. Ces méditations sont un reflet de moi-même. Elle aussi est une sauvage, elle me comprendra…»
Paul Gauguin entama la rédaction du Cahier pour Aline en décembre 1892, lors de son premier séjour à Tahiti. « Ce cahier essentiellement philosophique, écrit d’un moraliste au moins autant que d’un peintre », comme le décrit Philippe Dagen dans sa préface, ne parviendra jamais à Aline, la fille tant aimée, qui mourut d’une pneumonie foudroyante en 1897 à l’âge de 19 ans.
Préface de Philippe Dagen
5 € • Format : 105 x 150 • 56 pages • ISBN : 978-2-916136-21-9
VIE ET OEUVRE DE JEAN LORRAIN
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» Écrivain de la Belle Époque, Jean Lorrain (1855-1906) est l’auteur de poèmes, chroniques, nouvelles et romans qui ont fait l’objet de nombreux travaux historiques et littéraires. Ces derniers ont montré que si cet auteur n’est jamais entré dans le panthéon des plus illustres écrivains, il serait injuste de le reléguer parmi les plus piètres auteurs de cette période riche en littérateurs de tout ordre. Son style en effet n’est ni neutre ni fade mais haut en couleur, incisif, percutant. Lorrain est rarement tiède dans sa correspondance ou ses appréciations journalistiques ; ses personnages de fictions ont toujours du relief. Exaltations artistiques, transports de joie, fureurs ostensibles, aigreur misanthrope, ironie cynique… caractérisent son œuvre. «La forme, disait Flaubert, c’est le fond qui remonte à la surface » ; à travers le style de Lorrain, c’est aussi toute une société Belle Époque dont la surface est mise en relief. Le français de Lorrain n’est certes pas celui de Flaubert. Il n’est pas toujours d’une exacte correction ; sa syntaxe est parfois douteuse, sa ponctuation aléatoire ou fantaisiste. Mais certaines formules à l’emporte-pièce, les nombreuses allitérations et métaphores baroques, le foisonnement de mots peu usités, de néologismes, voire d’hapax (caractéristiques de l’École décadente à laquelle Jean Lorrain appartient), accordent aux écrits de cet auteur un caractère singulier qui lui donne le droit de marcher « la tête haute » dans le monde des Lettres françaises. Ce travail a obtenu le Prix de la Recherche Historique décerné par le Conseil Général des Alpes Maritimes. « |
Rivages de la tristesse
Le nouvel 7″ de Paris Violence « Rivages de la tristesse » est enfin
dispo ! Il s’agit d’une collaboration entre le label américain
KOI Rds et Trooper Rds.
EP 3 titres plus une outro. Plusieurs couleurs sont dispos,
ainsi que deux pochettes dont une pour le marché américain.
> Voir le shop Trooper Records pour commander.
Et retrouvez Mono, non plus comme modèle cette fois, mais comme photographe dans Amer#3, revue finissante, consacré comme vous le savez au Coeur !
Gustave Moreau
Exposition : Gustave Moreau. L’Homme aux figures de cire (à Paris) |
Du 10 février au 17 mai 2010 : Le Musée Gustave Moreau (14, rue de La Rochefoucault, 75009, Paris) expose un aspect méconnu du travail de Moreau : l’oeuvre sculpté ; fascinantes sculptures en cire qui viennent compléter la production picturale du maître et qui sont en étroite correspondance avec ses thèmes de prédilection ; quinze figures de cire parmi lesquelles on reconnaît par exemple Hercule, « contempteur des abîmes, intrépide et charmant« *, ou encore la « forme bleuâtre et d’ombre enveloppée« * de Salomé … * Jean Lorrain, L’Ombre ardente. Plus d’informations sur le site du Musée Gustave Moreau. Pour acheter le catalogue de l’exposition. |
(info : site Jean Lorrain)