Le procès des Trente
Editions Antisociales
présentent
Traits chinois, lignes francophones Appel à contribution Date limite : 15 septembre 2009 Les 19 et 20 février 2010, l'université Queen's de Belfast organise un colloque international sur les artistes et écrivains francophones d'origine chinoise. Inspiré par le travail pluridisciplinaire de Gao Xingjian, ce colloque examinera des dimensions variées de la créativité sino-française. La présence de Gao favorisera la constitution d'un pôle de contributions autour de son oeuvre, mais le colloque sera ouvert à l'ensemble des Chinois qui ont choisi le monde francophone pour vivre et pour créer. Depuis les anarchistes des années 1910 qui venaient en France dans le cadre du projet "Travail Etudes", puis de l'Institut Franco-chinois de Lyon, jusqu'aux dissidents venus chercher un asile politique, et jusqu'aux jeunes créateurs d'aujourd'hui qui choisissent le français comme moyen d'expression, sur internet ou sur papier, le domaine de recherche est vaste. Certains ont connu des distinctions exceptionnelles (prix littéraires, académie des beaux-arts, académie française, succès populaires), et pourtant la recherche universitaire n'a pas encore suffisamment approfondi leurs oeuvres. Lire la suite »
Crazy Cinématographe, troisième !
Le monde fou, fou, fou du cinématographe, troisième clap : après avoir été largement plébiscité par le grand public en 2007 et 2008, le cinéma forain va s’installer une nouvelle fois pendant trois semaines à la Schueberfouer. Dans l’esprit déjanté de l’enfance du cinéma, le désormais fameux Crazy Cinématographe présente une stupéfiante parade de phénomènes de foire, d’artistes burlesques et d’animaux bizarres peuplant l’écran au look nostalgiquement Belle Epoque.
« On va encore frapper fort cette année, tradition oblige. Nous avons fouillé durant des semaines dans les caves des cinémathèques à Londres, Berlin et Paris afin de dénicher les perles rares, les trésors cachés du cinéma forain. On va rapatrier ces pellicules, qui ne sont visionnées sinon que par une petite poignée d’experts, à leur public naturel : Monsieur et Madame Toutlemonde », explique Claude Bertemes, directeur de la Cinémathèque. Le monde fou, fou, fou du cinématographe, troisième clap : après avoir été largement plébiscité par le grand public en 2007 et 2008, le cinéma forain va s’installer une nouvelle fois pendant trois semaines à la Schueberfouer. Dans l’esprit déjanté de l’enfance du cinéma, le désormais fameux Crazy Cinématographe présente une stupéfiante parade de phénomènes de foire, d’artistes burlesques et d’animaux bizarres peuplant l’écran au look nostalgiquement Belle Epoque. |
Un site autour de l’auteur de La leçon d’amour dans un parc, ICI…
Patrick Caulfield est un peintre britannique, spécialiste du pop art nous dit-on, et qui a illustré des poèmes de Jules Laforgue… Eh bien oui…
‘The images suggest the things I have imagined the poet seeing when he wrote the poem: a banal starting point for a quasi-romantic excursion. Where I have used images not contemporary to Laforgue, it is to suggest the freshness of his poetry today.’
P.C
Une nouvelle maisonnette d’édition que nous saluons évidemment : Les Editions Rue Fromentin
Paru en mai 2009 :
Préface de Nicolas Ungemuth.
372 pages, format 14*20.5 cm, 22€.
Marcel premier dialogue de la cité harmonieuse
Charles Péguy (1897).
Préface de Roger Dadoun.
Editions Manucius. Lieux d’utopie.
A l’issue d’un entretien avec son ami Marcel Baudouin, «à Orléans, le dimanche 7 juin 1896», Péguy jette les bases de la construction utopique qui deviendra un an plus tard, après la mort brutale de son ami, l’ouvrage intitulé Marcel premier dialogue de la cité harmonieuse. C’est une des œuvres les plus étonnantes de toute la littérature utopique, et l’une des plus insolites de Péguy. Ce n’est pas un «dialogue» – mais une succession de courts paragraphes, séparés par des blancs qui semblent être mis là pour marquer l’absence du grand ami disparu ; et ce «premier» sera le dernier, puisque Péguy ne donnera aucune suite. Dans cette œuvre d’une extrême simplicité – presque toutes les phrases sont construites avec les seuls verbes «être» et «avoir» – Péguy procède par négations, inhabituelles sur le registre utopique: si l’on comprend qu’il faille éliminer rivalités, haines, jalousies, mensonges et guerres, il est surprenant de voir que la cité de Péguy ne se veut ni charitable ni juste, et qu’elle rejette égalité, mérite, émulation, renommée, gloire. Le principe de base est l’harmonie, mais toute relative: la cité du Marcel ne sera pas «toute harmonieuse», mais seulement «la mieux harmonieuse» possible.
15x24cm – 96p – 16€