Colloque des Invalides
Des Prix
XIIe Colloque des Invalides
31 Octobre 2008
Centre Culturel Canadien
5, rue de Constantine, Paris 7e Lire la suite »
Métro
On préfère bien plus souvent lire Métro que n’importe quel autre torche-cul de la presse hexagonale. D’une part, ça va plus vite à lire, et d’autre part, ça ne trompe personne : les quelques pages noires et vertes sâlissent vraiment les mains. Et puis parfois, on a de bonnes surprises :
Lucien
« L’automobile sonore descendait en trombe sur la route qui se jette dans le faubourg plus immonde que la banlieue. Vers l’alerte voiture, il semblait à Batchano que se tendaient des visages de haine. Pour la première fois, Batchano qui, depuis dix ans, chaque jour, faisait ce chemin, sentait l’horreur de cette misère qui est comme une ceinture autour de Paris. Faut-il donc que les hommes paient toujours, par plus de laideur, un peu de beauté ?… »
Binet-Valmer, Lucien, Ollendorff, 1910
Echappées nordiques
ECHAPPEES NORDIQUES
A partir d’un choix de 105 œuvres conservées dans les musées français, parmi lesquelles une trentaine est issue des collections du Musée d’Orsay, l’exposition restitue le génie de l’art nordique de cette fin de XIXe siècle et permet de comprendre la fascination que celui-ci a exercé sur les artistes et le public français.
Portraits émouvants, scènes familières et intimes, paysages de mer ou de neige… à travers cet ensemble de tableaux, dessins, gravures et sculptures, se dégagent une évocation puissante et poétique de la nature, une lumière cristalline et légendaire et une incroyable richesse plastique.
Une vision originale et passionnante de paysages connus (Bretagne, Normandie, Manche, Picardie…) éclairés par le génie si particulier des artistes danois, finlandais, norvégiens et suédois, présents en France entre 1870 et 1914.
Tarifs : Exposition 6,50 Є – 5 Є
Musée + Exposition 8 Є – 6,50 Є
(Salle d’exposition temporaire)
Palais des Beaux-Arts, Lille
Place de la République 59000 Lille
tél. 03 20 06 78 00 fax 03 20 06 78 15
site : www.pba-lille.fr
FUTURISMO !
Cycle de conférences pour le centenaire du Manifesto du Futurisme
Destructarum Editionum Centuria
Destructarum Editionum Centuria
par Fernand Drujon, 1893
Que les aimables Bibliophiles contemporains qui jetteront un coup d’oeil sur le modeste essai que je leur offre veuillent bien, tout d’abord, excuser un titre d’allure si peu fin de siècle. Si pour le composer, en effet, j’ai pris ces trois mots dans le peu de latin qui me reste (et Dieu sait que je n’en possédai jamais beaucoup!) ce n’est pas pour rivaliser de grâces pédantesques avec les Vadius d’autrefois, mais bien parce que, dans leur brièveté, ces mots caractérisent assez clairement l’objet de mon petit travail.
Cet objet est celui-ci : je me propose de décrire un certain nombre d’ouvrages dont les éditions ont été détruites, en totalité ou en notable partie, par suite d’événements funestes, de catastrophes telles que les incendies, les naufrages, les révolutions, – voire même tout simplement par le pilon, ce redoutable exécuteur des oeuvres qui ne se vendent pas. Quand j’aurai ajouté que les articles que je vais réunir ne dépassent pas le chiffre cent, il faudra convenir que le titre pour lequel je demande grâce n’est pas trop mal justifié.
Ainsi donc, il ne s’agit plus ici, – comme dans une de mes précédentes études (1), – d’éditions volontairement détruites, soit par les auteurs soit par les libraires non plus que des Bibliothèques devenues la proie des flammes (sujet qui, soit dit en passant, pourrait fournir la matière d’une étude considérable) – mais uniquement d’éditions ou parties d’éditions anéanties par suite de désastres fortuits, par l’eau et le feu principalement ; – car, ainsi que l’a dit pompeusement le bon Schelhorn : « Neptune (Neptunus fluctivomus) ne s’est pas montré moins acharné contre les muses que Vulcain (claudus ille furcifer !). »
Peut-être s’étonnera-t-on que je n’aie réuni que cent articles dans les pages qui vont suivre : il y a tout lieu de penser, en effet, que, depuis la naissance de l’imprimerie, plus de cent éditions ont dû périr dans les conditions spéciales qui nous occupent. Cela est fort vraisemblable et, en réalité, au cours de mes recherches, j’ai recueilli un peu plus de cent indications de cette nature ; mais il en était, dans le nombre, de si peu sûres, que je me suis fait un scrupule de les admettre ici, préférant ne mentionner que les faits présentant une garantie d’authenticité suffisante. Il ne faut pas croire, d’ailleurs, que les renseignements abondent sur l’objet de cette étude qui, à ma connaissance du moins, n’a été effleuré très légèrement que par deux auteurs : Schelhorn (Amoenitates Literarice, t. 11, 1730), et M. G. Brunet (Dictionnaire de Bibliologie catholique, Migne, 1860). – Le présent travail est donc la première esquisse un peu étendue qui ait paru sur la matière.
(1) Essai bibliographique sur la destruction volontaire des livres ou Bibliolytie. Paris, maison Quantin, 1889, grand in-8°. Lire la suite »
SCRIPSI EST DE RETOUR !!!
« Aux 3 satyres normands, Charles-Théophile Féret, Remy & Jean de Gourmont », textes recueillis et très-rapidement présentés par Christian Buat, Scripsi n° 1, Port-Bail, 9 octobre 2008 (tiré à 26 exemplaires lettrés de A à Z ; 7 exemplaires lettrés (à la main) avec une lettre du mot satyre en grec ; 7 exemplaires pirates ), 42 p.
Textes de : Charles-Théophile Féret, Jean de Gourmont, Remy de Gourmont, Léon Deffoux, Georges Duhamel, André Fontainas, 6 cartes postales inédites de Jean de Gourmont à Charles-Théophile Féret, dont 5 concernant l’inauguration du buste.